L'année Covid : petite saison !

Cette année, nous pensions parcourir les Bretagne sud et nord, éventuellement le sud de l'Angleterre, en faisant un crochet par Nantes pour le mariage de Karel. Mais, les restrictions de sortie en mer, tard après le déconfinement m'empêche de parcourir les 900km qui me séparent de Boisbarbu et de mettre à l'eau au mois de mai. Nous avons le droit de nous entasser dans les supermarchés, mais pas celui de travailler seul sur son bateau, ni de naviguer en mer ou de mouiller sur une plage déserte.
Alors, le planning est retardé, les équipiers ré-organisés, et le rassemblement de Feeling prévu à Concarneau annulé.
Après le déménagement de ma belle-mère de Nice à Grenoble, puis une visite à ma mère à Besançon, je n'arrive à la Roche Bernard que le 17 juin. Peu de gros travaux cette année, mais tout de même 10 jours d'aménagements, réparations, préparation de Boisbarbu. La mise à l'eau le 26 juin pour un passage de l'écluse le 28, avec mes amis Brigitte et François qui m'aident au plan de pont et au gréage des voiles. Au vu des seules 5 semaines dans l'eau, je dispense les oeuvres vives de Boisbarbu de leur couche annuelle d'antifouling.

Comment ré-organiser notre parcours avec 3 équipages concentrés sur un mois, dont la moitié n'a jamais navigué. Notre choix est de leur faire découvrir les plus beaux sites de Bretagne sud, avec des étapes courtes, afin de ménager leurs estomacs et de profiter de belles balades à terre. La joie de partager ces endroits paradisiaques avec les amis qu'on aime.

C'est ainsi que nous revenons plusieurs fois sur les îles d'Hoedic, Houat, Belle Ile et Groix, dans le golfe du Morbihan avec Vannes, et les îles aux Moines et d'Arz, sans oublier la rade de Lorient comme un bon point de rendez-vous.

Mais nous profitons de ce tricotage en Bretagne sud, et de la météo plutôt clémente en juillet, pour découvrir des sites nouveaux à Boisbarbu : Doélan, Etel, Pénerf, Beniguet, ou chaque fois on rentre avec précaution. Nouvelle aussi cette remontée de l'estuaire de la Loire jusqu'à Nantes ou Boisbarbu nous attend amarré au quai du Belem pendant que nous festoyons au mariage du filleul d'Evelyne. Nous découvrons aussi les ports de Pornichet et Le Pouliguen.

Mes amis Thierry et Murielle viennent arroser notre départ et nous combler de gâteries pour nous souhaiter bonne chance.

L'île d'Hoedic et ses nombreuses criques propices à un bon bain

Vannes : un drôle d'attelage à l'entrée du port !

François saisi au dessin, un cormoran qui sèche ses ailes.

Sur l'île d'Arz, on peint les boites aux lettres. Mais avec un moteur d'annexe en panne, il faut ramer dur, contre le courant.

L'île aux Moines, son Cromlech gardé par ce grand moine en forme de menhir. La sortie du golfe du Morbihan, à Port Navalo dans les remous du jusant.

François dans un bord d'anthologie par force 7, de la Teignouse à Lorient.
Prise de ris : Evelyne n'a pas perdu ses réflexes dans la douzaine d'opérations qui se succèdent en moins de 5 minutes.

Le temps se calme, Brigitte prend la barre.

Rencontre avec Pen Duick dans le détroit de Lorient.

Sauzon, toujours aussi belle...

Et cette année, 3 fois la balade à la pointe des Poulains, résidence de vacances de Sarah Bernard.

Christine nous entraine dans la valse d'Amélie Poulain, sous l'oeil admiratif de Daniel.

Philippe et Elena, un rayon de soleil sur Boisbarbu.

Doélan, niché derrière une passe

Pénerf, le domaine ostréicole

La rivière d'Etel, après avoir passé la barre, sous le contrôle du sémaphore sur le canal 13. Puis ses maisons gardiennes des champs ostréicoles.

Le mouillage de Locmaria, au sud-est de Belle Ile.

La remontée de l'estuaire de Loire, devant les chantier de l'Atlantique, puis amarré au quai du Belem.

Karel et Hortense, mariés dans un village du sud nantais. Le ris est remplacé par les bulles.

Jacqueline et Denis montent à bord pour une première expérience. Les modanaises se retrouvent, après un demi-siècle.
Pas plus que le 7C, l'ouverture des huitres n'a aucun secret pour Denis.

Retour à la Roche Bernard.

Un dernier verre à la Douanerie, notre quartier général et au Pisse Mémé, lieu associatif et ses soirées musique.

Le coeur gros et non rassasié de mer, nous remplissons la voiture et quittons ce beau pays de Bretagne.

 

 

 

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