De la Corogne (A Coruña, en espagnol) à la frontière du Portugal, nous découvrons la Galice, que nous parcourons en contournant le cap Finistère puis en explorant chacune des 4 grandes rias de sa côte ouest.
La visite du phare d'Hercule, le plus ancien du monde, érigé par les romains, est incontournable.
Les côtes très sauvages, défendues par les écueils et surmontées de montagnes boisées (pins, chênes, eucalyptus, ...) . Ici, le cap Finistère:
4 grandes rias. Une Ria est un grand golfe profond d'une vingtaine de kilomètres ou un genre de fjord. On y navigue à l'abri des fortes vagues et sous des vents parfois imprévisibles. Par le découpage des côtes et la succession des montagnes, les grandes plages de sables encadrées de rochers, la nature est belle. Mais la densité de population très importante a construit de très nombreux villages ou villes parfois industrielles, gâchant souvent les paysages.
Le climat: Pluie, brume et crachin dans le nord ou soleil, chaleur et peu de vent dans le sud.
L'architecture: Ce sont les vérandas ou bow windows qui nous surprennent en premier. Des façades entières d'immeubles en sont couvertes, comme des extensions des appartements.
Dans les villages, les belles maisons en granit ont parfois des arcades soutenues par de solides colonnes de granit. Par contre, nous sommes déçus par l'aspect de la plupart des villages, assez peu esthétiques. Un entassement serré d'immeubles sans unité architecturale et sans charme. Heureusement, c'est coloré !
Seuls 2 ports nous ont séduits: Muros et sont dédales de rues étroites entre les maisons en granit
et Combarros avec son ancien petit quartier de pêcheur et ses Horreos, greniers à grain en granit, montés sur pilotis, à l'abri des rongeurs.
Et également 2 grandes villes à la riche architecture: Santiago de Compostelle et PonteVedra.
Les marinas: très nombreuses et bien abritées dans les recoins des rias. Elles sont très récentes et sous utilisées. On peut voir 10 bateaux dans une marina de 200 places ! Donc jamais de problème à notre arrivée dans un port.
Que j'appelle la Capitainerie (Capitania, en espagnol) sur le canal VHF 09 ou pas, un marinero (souvent le capitaine du port lui-même) nous siffle du ponton et nous indique sur quel catway nous devons nous amarrer. Il court à notre rencontre et s'affaire à tendre nos amarres sur les taquets du ponton. Accueil toujours souriant, voire jovial, avec la liasse de papiers à remplir, le code des douches et du Wifi. C'est la même personne qui répond à la VHF, court sur les pontons, enregistre les bateaux, sert le gasoil à la pompe, nettoie les sanitaires, ... Certains comprennent un peu l'anglais, et même le français vers le nord, mais il vaut mieux bredouiller un peu d'espagnol. Les sanitaires sont le plus souvent propres et en bon état. L'accueil et le sourire: toujours très bon accueil, dans les Capitaineries, chez les commerçants, dans la rue pour nous aider à nous orienter. Et au passage clouté, les voitures s'arrêtent systématiquement, comme dans les pays scandinaves.
Les bateaux de pèche sont encore très présents, parfois une centaine dans le port.
Très beaux marchés à poisson, avec des pousse-pieds à l'étalage.
Les îles Ons et Cies: Bénéficiant d'un temps très clément, nous pouvons visiter ces îles et même y passer la nuit. Très montagneuses elles offrent des panoramas fantastiques.
Françoise nous rejoint à Vigo, pour une semaine à bord,
puis Christine et Daniel à bord de leur Feeling 416 Jeverland avec qui nous continuons vers le sud, cap sur Porto..
Un mois de juin bien rempli, très humide et venté au début, puis ensoleillé et calme.
Hasta la vista !