Fin du voyage, par le sud Bretagne

Cette fin de parcours, s'égrainera sous le signe des rencontres, de l'amitié et du partage.

Au petit matin, nous quittons le chenal de l'Aber Wrac'h, toujours magique, dans la brume, avec sa sentinelle: le phare de l'île Vierge, et passons la cardinale Liebenter.
Puis vers le sud pour Camaret, par le chenal du Four,

ou les hasards des communications VHF devant la pointe St Mathieu, nous rapprochent de Daniel et Christine, à bord de Jeverland, avec qui nous naviguerons jusque vers la Vilaine.
A Camaret, nous retrouvons mon cher cousin Michel ainsi qu'Annette, puis embarquons Régine.

A son premier passage du Raz de Sein, Régine fait connaissance avec la Vieille et la Plate, par un bon vent F6 qui nous pousse jusqu'aux îles Glénan.

Le mouillage devant Cigogne est désert et agité. A l'annonce du BMS (Bulletin Météo Spécial, annonçant un coup de vent), la plupart des bateaux sont partis s'abriter dans un port. Le crachin est persistant. L'appareil photo reste à l'abri, tout comme à Bénodet qui nous inonde de pluie. Pluie qui nous accompagne vers Port Louis, à l'entrée de la rade de Lorient. C'est toujours avec émotion que je regarde le corps mort ou j'ai découvert Boisbarbu (alors nommé Hydra) en 1999. Très belle journée de nav' ou j'ai senti Boisbarbu glisser puissamment dans de très longs surfs au grand largue. Un vrai régal ! Et puis je suis fier de mes 2 équipières sur qui je peux compter. Elles sont à la hauteur et me sécurisent dans ces 35 milles par force 7 et mer forte.
La pluie nous attend aussi à Port Tudy (île de Groix), devant son célèbre bistrot, historique, lieu de rencontre mythique des marins, Heureusement: le sourire ensoleillé de nos amis Christine, Jacques, Frédo, Jeanne, Louise et Romeo, ... que nous embarquons pour Lorient.

A la Base des sous-marins, on y croise le dernier joujou de Sébastien Josse: Gitana 7, avant de festoyer chez Fredo.

Jeverland, ayant passé la nuit à Locmiquélic, nous attend devant la forteresse de Port Louis. Cap 160° sur Belle Ile, pour 4 heures de voile bord à bord. Jeverland le 416 et Boisbarbu le 1090 filent à la même vitesse ! Impressionnant.
Belle île, avec Sauzon la belle, et le Palais toujours très animé, ou il nous faut aller mouiller à l'extérieur pour une nuit bien agitée, n'ayant pas pu trouver de place dans le port bondé. Rencontre chaleureuse avec Popeye, un Feeling 39, et Azyadé, un Feeling 416. Ces rencontres sont devenues pour moi quotidiennes, chaque soir dans les ports de passage, ou je retrouve des membres du Club Feeling, qui en compte maintenant 500, ou d'autres Feeling ne connaissant pas le Club, à qui je fais l'article et distribue mon flyer.

L'île d'Houat dont on fait le tour à pied, puis Argol, le petit port de l'île d'Hoedic.

Une petite nuit à Piriac poussé par un bon grain. Rinçage des voiles et même pas le temps de faire un tour au village, pourtant charmant. Dernier diner de l'amitié à bord de Jeverland, ou des adieux émus nous séparent de nos nouveaux amis bretons: Christine et Daniel.

Coup de chance, le vent porteur de la Vilaine sèche nos voiles avant d'être pliées pour l'hiver. A la Roche Bernard, des termes marins plein la tête, Régine pose son sac à terre pour sauter dans un Blablacar, et nous rangeons le bateau avant son hivernage à sec, perché au dessus du port. Nous initions quelques réparations, comme la dépose du guindeau, ou l'arrachage du vaigrage de la cabine avant.

Après 5 jours de travail sur le bateau, il faut nous résoudre à regagner Grenoble, ou la chaleur étouffante et la pollution nous attendent. Je me console dans les souvenirs frais et vivifiants de cette belle saison irlandaise et bretonne.

A l'année prochaine !

 

 

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